En route vers Baku

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Peu après le match nul du Canada contre le Nigéria, match que nous avons vu sur l’ordinateur mais transposé en gros sur notre télévision, nous avons pris la route de l’aéroport pour partir vers Baku. Le premier vol, Montréal – Paris, se passe agréablement. Les employés d’Air France mettent tout en œuvre pour nous rendre le voyage agréable. Nous avons droit à un verre de vin et une petite bouteille de porto, un souper complet vraiment digne de la cuisine de maman Marceau-Lacourcière. Nous avons mangé du bœuf aux champignons qui fondait littéralement dans la bouche. C’est juste dommage que nous aillons mangé avant de quitter Montréal, on n’a pas tout mangé. Et pour compléter le tout, juste avant d’atterrir ils nous ont servi le petit déjeuner continental. Comme si on n’avait pas assez mangé! Le service d’Air France est hors pair, Air Canada peut aller se rhabiller!

Quand on prend l’avion vers l’est, les heures se volatilisent et s’envolent comme par magie. Nous sommes donc arrivés à Paris à minuit heure de Montréal, mais il était miraculeusement 6h00 du mat…j’ai des frissons …seule dans mon lit dans mes draps bleus froissés….I wish….

Nous devons faire une correspondance à partir d’un autre terminal. Nous suivons les indications, marchons, marchons, attendons l’autobus, entrons dans cette navette qui déplace les passagers de terminal en terminal et aboutissons, une heure plus tard, au terminal 2B. Tout ce que nous avons vu à Charles-de-Gaule nous a impressionnés. C’est grandiose, c’est beau, c’est luxueux, c’est moderne. Mais là, nous tombons dans un autre monde. À l’entrée du terminal, personne pour nous accueillir, un escalateur hors d’usage qui nous force à prendre des escaliers minables, sales, dans un racoin qui n’inspire pas confiance. Et nous voilà en haut dans le terminal lui-même. Allo! Y a-t-il quelqu’un ? C’est vide, c’est froid, c’est petit. Mais après avoir fait le tour rapide de l’endroit on se rend compte que seuls quelques vols par jour sont dirigés vers ce terminal. Nous cherchons l’endroit pour aller chercher nos sièges et questionnons un membre du personnel que nous avons trouvé en cherchant fort…Il mentionne que le guichet n’ouvrira que 2 heures avant le départ. Et quant à la raison de la désertion du terminal, cet employé nous indique que ce terminal est voué à la fermeture sous peu.

Comme nous partons à 11h30, nous avons 2 heures à attendre avant de pouvoir avoir nos cartes d’embarquement, nous trouvons des banquettes pour sommeiller. Pendant cette attente, le terminal commence à se remplir. Nous réussissons à avoir nos cartes d’embarquement à l’heure prévue soit 2 heures avant notre vol. Et on nous indique de revenir passer le contrôle un peu plus tard. Nous décidons d’y entrer vers 11h00. Je ne sais pas pourquoi, mais les gens sont lents à vider leurs poches et sortir leurs ordis de leurs étuis, à enlever leur ceinture, etc. Les douaniers n’aident pas à accélérer cette cadence non plus. Toujours est-il que 15 minutes plus tard nous y sommes toujours. Nous avons été les derniers à entrer dans l’avion, ils nous avaient même appelés au micro. Oups! comment peut-on penser manquer son avion quand ça fait 4 heures que t’es là tout proche. Enfin, nous y sommes arrivés tout de même.

Nous voyageons vers Baku par AZAL ou Azerbaijan Airlines. L’avion semble en bonne santé. Les annonces de sécurité sont dites en azéri en premier et en anglais ensuite. Ça y est on est vraiment dépaysés. Je ne sais pas si ce sont les gens de cette culture ou le fait que les gens aient voyagé beaucoup, mais les odeurs ne sont pas agréables. Même la bouffe servie durant le voyage a une odeur pas trop invitante. Baku, Azerbaijan, avant de savoir que la Coupe du Monde était présentée là, je ne savais même pas que le pays existait. C’est une République anciennement de l’U.R.S.S. qui est située à l’ouest de la mer Caspienne, au sud de la Russie. Elle a des frontières avec la Géorgie, l’Arménie (avec laquelle elle est en guerre) et l’Iran. La magie de la perte des heures se fait encore aller entre Paris et Baku. Nous sautons au autre 3 heures comme ça. Nous arrivons donc à Baku à 19h30. Pour les gens de Montréal il est 10h30 du matin. Entre hier soir et ce matin nous avons donc souper, déjeuner et resouper dans le vol vers Baku. On a des réserves pour la journée. Tout se passe super bien jusqu’à ce que nous voyions le convoyeur de bagages s’arrêter et que nous n’y voyions pas nos bagages.

Et bien oui ça nous est arrivé. Les bagages n’ont pas suivis. Mais la suite des évènements à l’aéroport est plutôt spéciale. Aucune personne ne parle notre langue ou très peu. Nous nous faisons promener d’un corridor à un autre, pour aboutir dans une petite salle où avec 3 ou 4 autres passagers, nous remplissons des papiers pour déclarer nos bagages égarés, papiers qui s’avéreront inutiles quand les employés de l’aéroport réaliseront que nous avons voyagés avec Air France. Ils ont écrit un numéro de téléphone sur notre ticket de bagages afin que nous contactions nous-mêmes Air France pour les aviser. Un peu hors de nous, mais sans contrôle aucun sur ce qui nous arrivait, nous avons continué notre chemin vers la sortie pour aller rejoindre la navette de l’hôtel qui venait nous chercher. Comme nous avons pris près d’une heure à régler pour les bagages, nous croyons que le gars de l’hôtel nous a oubliés. Les chauffeurs de taxis sont autour comme des vautours et nous suivent comme des mouches car ils voient bien qu’on est un peu perdus. Nous voyons un kiosque d’information. La dame qui baragouine l’anglais est assez généreuse pour nous appeler l’hôtel qui nous dit qu’il viendra nous chercher dans la prochaine demi-heure. Entre temps, nous avons trouvé un petit bar au vent et sur le bord de la route à la sortie du terminal pour prendre une bière. À leur arrivée les deux individus, qui viennent nous chercher, se fondent un peu en excuse. Ils nous avaient oubliés. Nous qui pensions qu’ils étaient repartis…En route vers l’hôtel, le gars nous dit que nous serons « upgradés ». Nous avions déjà une suite junior ce qui est déjà cool en soi. Il nous donne pour le même prix la suite présidentielle. Attention mes amis, une suite présidentielle j’en avais jamais vue une avant.

Une des 3 salles de bain

Trois salles de bain dont deux complètes avec un sauna, 2 chambres séparées par une grande pièce pour recevoir des tonnes de personnes. Nous avons trois télévisions et bien de l’espace dont des plafonds haut de 18 pieds.

Des plafonds hauts et de l’espace en masse

Après avoir tenté de contacter les gens d’Air France il s’avère que nous seront en mesure de les rejoindre demain seulement. Comme nous avons une bonne assurance bagages nous irons magasiner pour avoir un peu de fringues à se mettre sur le dos.

Notre chambre des maîtres

J’avais prévu en partie l’essentiel du au-cas-où : j’avais avec moi un chandail rouge – Canada – pour encourager lors du match de mardi. J’ai mon drapeau canadien (désolée papa celui du Québec servira une autre fois) et quelques victuailles pour survivre. Comme nous avions mangé pour subsister en masse, nous n’avons pas eu besoin de manger en arrivant à l’hôtel. Mais comme nous somme dans la suite présidentielles, ils décident de nous traiter ainsi que des gens importants, ils nous ont apporté un plateau de fruits.

Nous attaquons notre sommeil sous peu. À plus tard mes lecteurs. J’ajouterai plusieurs photos dans le prochain article.

4 Replies to “En route vers Baku”

  1. tant d’espace pour mettre ses pénates….. mais au grand malheur, les valises sont toujours absentes. Quelle ironie du sort !!!
    Micheline

  2. Heureux de vous savoir enfin rendus surtout dans un palais !!!!!. Avons lu avec intérêt vos péripéties.
    Marc et Marguerite

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