Azerbaijan vu par les touristes Montréalais

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 26 septembre 2012

La veille nous avons été avisés par le gars de soir de notre hôtel que nos valises étaient arrivées. Il avait été mention de 2 valises noires arrivées à l’aéroport. On n’avait jamais parlé de couleur donc on a présumé que c’était vraiment les nôtres. Il était trop tard le soir pour aller à l’aéroport nous avons prévu y aller au lever.

Au matin, nous avions passez tout droit il était 11h00 au réveil. On ne s’était pas levés si tard depuis des années, il faut croire qu’on en avait besoin. Nous sommes donc allés à l’aéroport en compagnie d’un gars qui parle un peu d’anglais de notre hôtel. Nous avons été promenés de terminal en terminal, de bureaux en bureaux. À cet aéroport quand tu entres à l’aéroport il y a un convoyeur de détection des métaux et un système de sécurité que nous devons passer. Il faut donc vider les poches, enlever le sac à dos, le passer dans la machine, passer dans le détecteur et continuer notre chemin. Nous avons fait ceci au moins 5 fois entre les deux terminaux où on s’est fait promener. Le préposé de l’hôtel riait et disait « on est connu de tous maintenant car il y a des caméras qui surveillent l’aéroport. Entre ici, sort là, entre encore. Ils nous connaissent maintenant. » La manœuvre devait s’avérer fructueuse car nous sortions pas de l’aéroport sans nos bagages à défaut de quoi nous options pour un rapport qui nous avait été impossible de remplir le premier soir. Il s’avère que Azerbaijan Airlines ne voulaient pas être tenu responsable de la perte des bagages que Air France avait manipulés. Nous avons finalement été en mesure d’aller dans la salle de bagages perdus et avons vu nos deux petites valises perdues sans nous. Après les avoir récupérées nous voulions avoir un papier nous confirmant que celles-ci avaient été livrées avec 3 jours de retard. Nous avons obtenu, non sans peine, une copie d’un papier qui mentionnait que nos valises ont été livrées avec 3 jours de retard.

Jusqu’à ce moment ma journée ne se passait pas très bien. Je suis vraiment chanceuse d’avoir Claude pour me calmer. Mon caractère bouillant est ressorti et c’est vraiment rare que je suis de même. J’étais impatiente et irascible. Je ne comprenais pas qu’on ne soit pas capable d’aller plus vite vers la salle des bagages perdus. La barrière linguistique est lourde, mais c’est aussi l’incompétence et le manque de responsabilisation qui est difficile à comprendre. Tout le monde se lance la balle. De plus, saviez-vous qu’un employé du tourisme hôtelier qui à son diplôme universitaire gagne 400 Manats (environ 500 $) par mois. L’autre qui n’est pas scolarisé gagne 300 Manats. Le problème est simple il y a beaucoup trop d’employés pour se diviser le salaire qui normalement serait gagné par UN seul employé.

Bagage récupéré

Les bagages récupérés, nous pouvions passer à autre chose.

Visite de la ville par les rues achalandées et mouvementées. Nous avons stationné la voiture en ville et traversé le boulevard en pas-d »allure à travers la circulation…mais y sommes arrivés. Avons marché sur la Promenade, grande place qui longe le bord de la mer et qui rehausse le cachet de la ville déjà très belle. Plusieurs petits bistros se trouvent là. C’est immense et très long. Avons ensuite marché dans la vieille ville fortifiée piétonnière. Un paysage très vieux et les maisons sont serrées les unes sur les autres.

La vieille ville

On se croirait dans un labyrinthe de ruelles et d’escaliers qui vont épars et pêle-mêle. Par chance nous avions une carte pour nous y retrouver.

Avons ensuite été rejoindre le Hilton un peu plus loin dans le centre ville. Au 25ième étage se trouve le resto 360 et avons mangé des sushis et pris une bière. Ensuite nous avons eu le privilège de voir, toucher et jaser avec mademoiselle Valérie pour une grosse demi-heure.

Notre athlète favorite

Avons aussi vu Amandine mais pas Maryse. Ensuite nous avons entrepris de reconduire les Agnew-Sheridan au Jumeirah. Wow quel hôtel. C’est l’endroit où l’équipe canadienne avait entrepris sa compétition en y passant 10 jours. Quelle grosse vie plate! Nous sommes rentrés à notre hôtel par la suite.

Je dois dire que je suis entre bonnes mains avec Claude. Il conduit très bien et malgré les problèmes potentiels, il y arrive toujours. Les indications ne sont pas toujours claires, mais avec la carte et les carrefours giratoires on réussi à s’orienter pas pire. Et en plus il a une co-pilote hors pair.

27 septembre 2012

Nous avons profité de cette première vraie journée de tourisme pour visiter hors de Baku. Nous sommes partis vers le sud ouest. Premier arrêt un genre de lieu de recueillement pour les croyants.

Temple

On dirait une mosquée en construction avec tout le marbre que les ouvriers sculptent. Adossé à la montagne il y a un cimetière dans lequel nous marchons et un lieu de recueillement que nous visitons (moi couverte par mon châle).

La croyante

Ensuite nous continuons notre chemin et visitons le pays. Il n’y a pas de végétation pas d’arbres, pas d’animaux, pas d’agriculture autour de Baku.

Le pays est comme ceci partout dans un rayon de 50 kilomètres au Sud Ouest de Baku

Je suspecte que ça ressemble à ça un peu partout. Les cartes géographiques nous le laissent croire aussi. Nous sortons de la route principale (autoroute à 3 voies fraîchement construite) et entrons dans un petit village rustique. Nous voyons nos premiers animaux : des chèvres, des étudiants à leur récréation du midi, des rues en déconfiture et la vraie vie paisible d’un petit village.

Une école dans un village trop petit pour cela mais bon…

Le reste de la visite nous permet de voir une allée de palmiers qui bordent un entrées d’un futur site de villégiature genre Dubai. L’endroit se nomme Khazar Islands allez voir ce que ce sera car seule l’entrée est en construction pour le moment. Nous voyons une plateforme de forage en construction.

L’allée de palmiers est en construction mais pas le site encore

Des murs, des murs et des murs. Ils sont en train de mettre des murs tout au long des autoroutes de Baku. C’est vraiment beau, mais très cosmétiques car ils cachent leurs cochonneries. Le pays est en train de se bâtir. Depuis la tombée de l’ère soviétique il y a 20 ans, le pays se construit. On voit qu’il y a beaucoup d’investissement car tout, littéralement tout est en construction. Que tu regardes à gauche, à droite il y a des buildings en construction.

Un résumé réel de la région sud-ouest (50 kilomètres de Baku) serait -roches, désert, pylônes, construction de mur et de bâtisses-.

À notre retour nous voulons aller voir les 3 buildings qui sont si magnifiques lorsqu’illuminés dans le ciel de Baku.

De la parure 3 beaux buildings illuminés le soir mais encore vides et pas finis de construire

Nous les trouvons en zigzaguant dans les rues qui montent la colline. Les tours sont en construction. Ce n’est qu’un paravent de lumière tout reste à y mettre, ce seront probablement des tours à bureaux. Nous retournons vers le bas de la montagne donc le centre-ville. On sait un peu où aller mais on décide de suivre un autobus. S’il passe là c’est que ça passe. Quelle belle aventure, nous sommes passés dans des rues étroites qui ne laissaient passer qu’un véhicule à la fois. C’était rustique et créatif quand on regarde les petites galeries qu’ils ont recouvertes chacun à leur manière.

Arrivés au bas nous cherchons un stationnement et vivons notre premier évènement de voiture. Nous avons eu la peur de notre vie quand un véhicule s’y est pris par trois fois pour reculer sur nous chaque fois il semblait ne pas nous voir derrière lui. Le gars reculait sur nous alors qu’on voulait entrer dans le trafic sur notre droite. Claude a dû reculer pour ne pas être frappé et a klaxonné le gars, celui-ci s’arrêtait. Mais dès que l’espace était créé et que Claude voulait passer sur la droite, le véhicule reculait de nouveau et rapidement par surcroit forçant Claude à reculer de nouveau. Claude klaxonnait et le gars arrêtait. À la fin la police qui se trouvait derrière nous a aussi fait aller sa sirène et nous avons réussi à passer.

Nous avons trouvé stationnement sur la rue voisine. Et sommes allés nous assoir à une terrasse de la Promenade et avons pris notre excellent repas du jour : pizza et salade grecque.

La récompense de la journée. Une bonne pizza et salade au bord de l’eau

Si je résume ma merveilleuse journée avec mon adorable chum, nous nous sentons en sécurité à Baku, les gens sont sympathiques, le centre-ville est chic et riche et la banlieue est désertique et en construction. Et nous avons parlé à notre athlète par skype. Vive la technologie. Le soccer pour nous c’est samedi seulement d’autres visites prévues demain.

Salut de Baku

3 Replies to “Azerbaijan vu par les touristes Montréalais”

  1. J’adore te lire Cath!!!! Toute une aventure ce voyage. 😉 Hugo retient bien de Claude pour leur patience légendaire et leur très bon sens de l’orientation.. Une chance qu’on les a!!!! Profitez bien de chaque minute!!! Gros calin à Valou!!! Et bizoux pour vous deux les beaux amoureux!!! xoxo

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