Azerbaijan, au pays des murs et du pétrole.

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28 septembre 2012

Notre périple de tourisme se poursuit. Aujourd’hui nous avons entrepris de visiter la péninsule d’Absheron qui se trouve à être le morceau de terre qui avance dans la Mer Caspienne à l’est de Baku. Nous avons demandé au préposé de notre hôtel, celui-là même qui a un diplôme en tourisme, ce que nous pourrions aller voir. Il a dit ne sortez pas, il ne faut pas aller en auto trop de trafic. Pas trop fort sur la gestion touristique! Il repassera pour les conseils. Il faut vraiment comprendre que le pays s’est bâti depuis une dizaine d’années surtout et que ça va trop vite pour les locaux. Nous allons chercher notre nouvelle amie Barbara Gowdy Agnew la mère de Lindsay qui loge au Jumeirah Bilgah Beach Hotel.

Jumeirah Bilgah Beach Hotel

Il faut aller voir le site de cet hôtel. C’est un resort fraîchement construit et même pas officiellement ouvert encore. C’est un hôtel 5 étoiles et nous y serons le 29 septembre pour les 6 dernières nuits de notre voyage.

On entreprend donc la balade et on veut aller voir la montagne de feu et connaître un peu de la culture et les gens du pays. On n’y arrivera pas beaucoup car dans tous les villages où nous passerons, il n’y a pratiquement que des murs trop hauts pour voir derrière. Encore des murs, c’est derrière que ça se passe mais on n’y a pas vraiment accès. Enfin quelques fois nous irons un peu plus loin mais pas souvent. Les indications routières sont déficientes voire inexistantes. Parfois on arrête pour demander notre chemin car c’est très difficile de se retrouver entre la carte très mal faite et les murs de chaque côté. Par chance, Claude et moi on s’oriente bien. On n’a pas fait d’erreur de parcours. On s’est même guidé avec le soleil, faut le faire.

La première portion de notre journée nous amène voir la montagne de feu. Il semble que le feu est allumé perpétuellement qu’il provient de la montagne elle-même. Il y aurait du gaz qui sort de la montagne  c’est celui-ci qui brûle. Pour 2 manats par personne nous voyons ce feu et sommes vraiment ravis d’y être venus. Mais nous aurions été déçus d’y venir dans une excursion organisée qui aurait coûté les yeux de la tête. Ça valait la visite personnelle à tout le moins. C’est le seul vrai attrait touristique que nous avons vu ici.

Yanar Dagh – La montagne de feu

Nous poursuivons notre voyage et ce que nous trouvons sur notre chemin c’est un champ de puits de pétrole. Oh my god…le paysage n’est pas très génial.

Des champs d’extraction de pétrole partout

La pollution semble présente et l’image projeté de ce pays est que l’industrie première est le pétrole et les puits sont vieux et tous collés les uns sur les autres. Nous aurions pensé voir des sites d’extraction bien plus modernes.

Encore dans cette région (comme au sud ouest de Baku) peu d’arbres et de végétation. Il doit y avoir une colle. Nous, les touristes, on ne les voit pas. Ils doivent se trouver derrière les murs, ces plantations et arbres. Nous avons entendu qu’Azerbaijan était auto-suffisant. Tous les fruits et toute la bouffe sont produits ici. Nous en avons peut-être l’assurance quand nous voyons par-dessus un mur des arbres qui dépassent. Les fruits disponibles en abondances et en vente par les marchands partout sont les pommes grenade, les pommes, les oranges, les poires, les bananes, les tomates, les courgettes, les aubergines, les raisins verts etc. Il ya vraiment abondance de fruits.

Plusieurs vendeurs de fruits et légumes partout dans le pays

L’autre jour nous avions acheté du vin d’Azerbaijan qui pour 4 manats était vraiment bien. Nous visitons le reste de la péninsule en zigzaguant dans les routes et aboutissons en bout de course au centre ville de Baku. Il y a très peu à dire du reste de la péninsule si ce n’est que la région vraiment au bord de l’eau près du Jumeirah est peuplée de résidences cossues des riches de l’Azerbaijan dont le président qui y aurait sa résidence secondaire. Nous prenons une route qui est en construction et nous roulons à travers la construction.

Nous finissons notre journée au Quatre-Saisons pour un petit lunch vraiment très dispendieux. Nous avons pris une salade (pas trop grosse) et une lasagne (deux bouchées chacun) et avons pris 2 bières et bu de l’eau. À 7 nous avons bu 3 bouteilles d’eau et cette eau coûtait 40$ !!! Notre repas nous a coûté 65 manats ou 85 $ c’est du vrai vol. On était là car un des parents avait mentionné que ce n’était pas cher à cet endroit. Il faut croire qu’on n’a pas tous le même budget.

29 septembre 2012

Journée de match, tout ce qu’on fera nous mènera vers le stade en fin de journée. Nous fermons le compte de notre hôtel et réussissons à payer à crédit. Depuis que nous y étions les employés avaient essayé de nous faire payer comptant prétextant que notre carte ne fonctionnait pas. On a dit qu’on donnerait une autre carte et ils sont allés voir leur manager. Finalement, ils ont réussi à prendre le paiement.

Nous sommes allés nous stationnés à l’endroit premier où on avait acheté notre petit kit de survie des voyageurs sans bagages. Claude, égal à lui-même, à trouvé un stationnement à la première occasion juste devant le magasin où nous ferons nos emplettes après notre tour du quartier. Nous partons marcher dans le carré achalandé près du métro. Nous ramassons un panini local qui nous a causé des maux de tête à commander, mais oh combien délicieux ce sandwich. Claude choisit au bœuf et moi au poulet. Le pain est frais et croustillant en même temps.

Nos paninis

Nous marchons et aboutissons dans la cours intérieure d’une série de maisons. C’est là que ça se passe. La vie des gens est là juste derrière les rues principales. Nous y voyons un petit barbier de coin de rue, un plombier, un cordonnier, des petits vieux qui jouent au backgammon et des jeunes qui se courent après dans la ruelle.

Les joueurs de backgammon

Nous continuons et trouvons une façade normale et simple en apparence de ce qui semble une pâtisserie. C’en est une et toute une. J’en n’ai pas vu beaucoup comme celle là chez nous à Montréal. Je ne les connais pas à tout le moins. Ça ressemble à chez Bardou de Québec ou chez Délicatesse Cartier mais en plus grand. Nous essayons des pâtisseries locales délicieusement sucrées, une fourrée de caramel et l’autre de pommes. Ils vendent aussi du poulet cuit qui se vent 0,85 manat ou 1,06$ !!!! Non ce n’est pas cher!

Une belle patisserie-charcuterie

Nous continuons notre visite locale en entrant dans le métro de la ville. Il y a une tonne de boutiques et de vendeurs installés. Il n’y a pas d’air c’est lourd et ça ne sent pas très bon. Nous ne prendrons pas le métro mais nous l’aurons vu.

Le métro et ses marchands

En route maintenant vers notre nouvel hôtel. Nous arrivons à notre chambre et faisons le tour du propriétaire. Nous venons de changer de niveau de vie. C’est grandiose et spectaculaire. C’est l’abondance partout.

Le Jumeirah

À l’intérieur il y a un lustre débile. Celui-ci est dans la cage de l’ascenseur et mesure 53 mètres de haut. Il pèse 12 tonnes et à 72,000 lumières dedans. C’est une structure de métal qui représente des feuilles et des vignes on dirait même la feuille d’érable.

Méga lustre de 53 mètres

Juste le temps de se préparer et c’est le départ pour le match de Valérie et ses amies canadiennes.

Le stade a un beau stationnement mais encore là nous ne pouvons y accéder. Ils nous envoient 1 kilomètre plus loin et nous devons marcher. Arrivés au stade, nos billets nous donnent accès à la zone 10 d’où nous regardons la fin du match de Françaises. Elles dominent et gagnent ce match 10 à 2. Dès que le Canada s’installe dans le banc qui lui est réservé, il se trouve à l’opposé de notre place de la zone 10. Nous trouvons dommage d’être si loin. Mais un préposé du tournoi viendra nous chercher et nous amènera derrière le banc de l’équipe Canadienne ce qui nous permettra de les suivre de plus proche et de les voir.

La victoire (voir détails du match –autre texte) est agréable et nous flottons malgré une petite déception. Tout le monde croyait que Canada serait capable de compter une tonne de buts. En fait, les occasions ont été multipliées, mais les réalisations limitées.

Au retour nous avons pris des tapas sur une terrasse de notre nouvel hôtel. Nous aimerons la farniente et le repos bien mérité.

2 Replies to “Azerbaijan, au pays des murs et du pétrole.”

  1. Merci pour ces reportages les photos, on voyage et découvre en même temps, tout en continuant d aller travailler,quel privilège.Merci

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