Jour 4 – Le nord-est des Îles.

0 Comments


La journée débute sous la pluie, mais moins de vent qu’hier. Notre Damien commence par des anecdotes des Îles.

La chef de la Table des Roy, Anne Vigneault, a commencé à travailler au resto comme plongeur. Elle a grimpé dans l’entreprise et éventuellement, les Roy, propriétaires du resto ont vendu pour s’établir à la Côte de Beaupré et partir un resto : La Camarine. Anne a acheté le resto qui est situé dans la maison anciennement habitée par ses grand-parents.

Damien nous invite à essayer la recette suivante:

Crabe, fromage à la crème, mayonnaise, échalotes. Le tout servie dans une demie poire en canne égouttée. À essayer.

Havre aux maisons:

Nous avons vu le butte où l’avion s’est écrasé avec Jean Lapierre à son bord. Trop brumeux et du mauvais côté de l’autobus pour la photo.

Nous voyons le terrain de Julie Snyder avec le phare qui date de 1928 et qui fait partie de 65 phares protégés. Le terrain ne peut être utilisé pour bâtir une résidence proche du cap. Il y a un règlement de protection des falaises.

L’érosion est majeure ici. De 2006 à 2008 la route était fermée. Ils ont protégé la falaise avec du grillage et rétrécie la route pour la réouvrir.

Il y a 2-3 pieds d’érosion par année.

Il y avait une quarantaine de fumoirs aux Îles quand Le Fumoir d’antan a été fermé en 1976 alors que le manque de ressources premières (plus de hareng par manque de réglementation- épuisement de la ressource) a été flagrant. Le seul a avoir réouvert, ce fumoir appartient aux Arseno. Benoît père a eu deux fils, Daniel et Benoît. Benoît fils dit: Ben à Ben a aussi eu deux fils:

Ulysse et Éloi (7pieds 2). Ce sont eux qui s’en occupent. Le Hareng du Nouveau-Brunswick est la ressource principale de la place. On y fait du hareng boucané, entre autre. Pour y arriver voici les étapes:

On place le poisson dans la saumure 48 heures

On l’enfile par la bouche sur bâton (communément appelé pitchet)

On l’installe suspendu dans le fumoir

Et on le boucane pendant 2-3 mois.

On coupe ensuite la queue et la tête, il reste deux petits filets.

On a goûté au hareng boucané sec et au hareng mariné. J’ai aimé les deux, mais pas assez pour m’en acheter.

Visite éclair de la Dune du Sud et de ses falaises friables en sable rouge.

La brume est encore présente, le soleil tarde à sortir.

Nous passons devant la Mine de sel qui appartient à Windsor Salt et qui emploie aux Îles 160 personnes. La mine est maintenue à 18 degrés sans humidité et est située à 200 mètres sous la terre.

Dîner à la Salicorne et visite du centre d’interprétation du phoque communément appelé loup-marin. Repas correct mais pas extraordinaire. Une chaudrée de palourdes comme je suis capable d’en faire des meilleures…

On vient de savoir que Damien et son cousin sont les personnages principaux du documentaires la mi-carême . À voir donc! Voici le lien:

Documentaire

On va au quai de Grande Entrée, les pêcheurs de homards viennent de rentrer et on voit la différence entre un homard femelle et un mâle. On se promène et on va saluer la proprietaire du resto les délices de la mer, cousine de Irène, la femme de notre ami Richard Durand. Le resto ouvrira le 22 juin avec le retour des touristes.

Au Barbocheux, on nous parle de Barbocher, Babocher, Prendre un coup d’une maison a l’autre.

La Bagosse est le produit fabriqué ici. Alcool à base de fruits et fleurs.

Eau, sucre et levure + pissenlit ou fraise ou autre. Ils en font aux fraise, baies, pissenlits, bleuets, oN déguste les 6 produits avec le coloré Léonce.

Retour au bateau et souper à bord. Nous naviguerons à partir de 20h00 ce soir en route vers Gaspé.

Laisser un commentaire