Bescaran est un petit bijou

0 Comments


Partis de Bacelone un peu avant midi, nous choisissons la route par la montagne au nord. Nous voulons aller voir le château ou forteresse ou cathédrale ou plutôt basilique en haut de la montagne. Celle ci se trouve à côté du parc d’attraction de Tibidabo. Comme c’est une zone très commerciale, le parking est obligatoire et comme nous n’avons pas beaucoup de temps, nous passerons notre chemin. Nous ne voulons pas passer trop de temps à cet endroit de toute façon. En allant vers le haut c’est impressionnant de voir le nombre de cyclistes qui font l’ascension de cette montagne. Plusieurs vues impressionnantes sur Barcelone.

La route passe près de Montserrat une belle montagne qui rappelle un peu l’Arizona.

Mon erreur, dans notre organisation, le guide Michelin m’amène au même endroit, mais pas par le même chemin que Claude a décidé, car mes réglages ne sont pas les mêmes. Nous voulons rouler hors autoroutes et péages. Je nous envoie vers les autoroutes alors qu’on voulait passer par l’arrière pays. Une réorganisation de l’itinéraire se fait et nous quittons l’autoroute. Oh ciel mon mari que la vue est meilleure…sage décision et beaux paysages qu’on admire.

On voit des cols, des tunnels, des réservoirs, de la neige dans la montagne, des montagnes dont une qui n’est pas sans rappeler le Mont Rushmore et ses présidents.

Nous nous dirigeons vers Andorre, tout petit pays entre l’Espagne et la France dans les Pyrénées. Juste le temps de stationner le véhicule et d’aller s’y balader. On voudrait trouver une place pour prendre une bière avec vue. On en trouve pas et on est pas trop impressionnés pas Andorre la vieille. On voit plein de magasins…tout ce que je n’aime pas d’une balade…le magasinage et moi c’est deux comme on dit.

Le temps nous manque pour chercher davantage la cachet de cette ville alors on repart aussitôt. La sortie du stationnement est quelque chose. Une pente jamais vue auparavant. Plus à-pic que la côte Gilmore à Québec…

Sur la route, avant la douane, nous faisons le plein d’essence et achetons un scotch et une bouteille de vin. C’est une vraie aubaine…1 litre de scotch pour 9.50 euros et le vin pour 4 euros.

Aux douanes, on nous colle. L’officier veut savoir si on a acheté de l’alcool et demande à ce qu’on lui montre le coffre. On est un peut stressés car on a les bouteilles de vin achetées au Caveau de Côte-Rotie. S’il fallait qu’il les saisisse!

Mais non on est correct. Ouf!

Direction Bescaran, petit village dans la montagne à 15 minutes de Seu d’Urgell. Nous avons réservé au Sao Hotel. Ma soeur Joanne y est venue en septembre et avait recommandé. La route qui mène à l’hôtel situé à 1350m d’altitude, est pittoresque. Une route sinueuse de 10 kilomètres qui offre une vue magnifique sur la vallée. La route est escarpée et pas de garde-fou partout et une seule voiture peut passer sauf à quelques endroits prévus pour la rencontre. Nous voyons les vaches et les rares habitations dans la montagne et passons par Estamariu avant d’arriver à Bescaran.

Arrivés à l’hôtel, on est tout de suite en amour. Un hôtel de 5 chambres seulement. Ça sent le repos, c’est zen, c’est calme, c’est extraordinaire. Nous avons la chambre la mieux placée de l’hôtel, la numéro 5. Le balcon permet de voir tout, le village et la montagne.

Nous faisons une ballade du village à la noirceur et y retournerons demain.

Il y a un bain tourbillon que nous n’utilisons pas, et une bonne table. Nous y mangeons une salade et une genre de fondue au fromage. Ensuite boeuf et agneau seront dans nos assiettes.

À l’Hotel Sao les gens qui gèrent la place sont un couple d’asiatiques exubérants et généreux. En fait lui est intense et elle plus calme.

La musique est parfaite

La place est parfaite.

Le service est extraordinaire.

À notre arrivée le gars nous avait amenés à la chambre et nous avait montré le ciel et avait dit:

When we say oh my god!!! this is god en nous montrant le ciel.

Ce matin c’est dimanche, mais les chiens et les vaches s’en foutent. Les jappements et les tintements de cloches à vache retentissent. La promenade au village est bonne. Les senteurs de fumées de cheminées et l’odeur de la nature nous enchantent.

Quand ma soeur est venue à cet hôtel c’était deux dames qui le roulaient. Nous, c’est le couple. Je me demande à quelle fréquence les hôtels « singular » dont celui de Bescaran fait partie, changent leurs gérants? De toute façon le service était tout aussi excellent. Notez que ma soeur n’a pas aimé la route y menant alors que mon Claude a tripé… Nous partons pour la France par les montagnes, sûrement de belles photos demain.

Commentaires de ma soeur laissé sur le site de l’hôtel :

”Tout était parfait“

➕ Nous avons beaucoup aimé cet hôtel. Nous y avons séjourné deux nuits et avions choisi un balcon. Quel bon choix ce fut car nous avons pu apprécier la nature et les montagnes environnantes. La délicatesse et la gentillesse de nos hôtesses n’ont de comparaison que les repas gargantuesques et succulents. Le déjeuner était composé de charcuteries, fromages, pains, croissants, yoghourt et comble de luxe, d’un jus d’orange fraîchement pressé. Les repas du soir, nous ont ravi et nous avons essayé un repas complet puis trois entrées le lendemain. La Gazpacho andalouse est à essayer.

Nous avons vraiment décroché pendant ces deux jours. Je le recommande à tous. Un seul point négatif : avoir à conduire dans un lacet de 9 kilomètres mais certains pourraient dire que voilà un grand avantage puisqu’on se sent vraiment isolé.

One Reply to “Bescaran est un petit bijou”

  1. Vous êtes vraiment loin de la frėnésie de Barcelone! Quand on tape Bescaran dans Chrome, la photo de votre hotel Sao est là. Bonne nuit.

Répondre à Micheline CarignanAnnuler la réponse.