Le blog de Katie Marceau

Nous sommes partis à pied vers l’aventure.

Au sortir de l’appartement il y a le marché itinérant. Cela tombe bien car nous pouvons acheter quelques petits cadeaux et les déposer à l’appart avant de repartir.

Nous décidons de prendre une trottinette Lime.

Comme il y en n’a qu’une Claude repère une autre à quelques mètres et va la chercher.

Il revient avec celle-ci et ce sera bientôt mon tour d’embarquer sur la mienne.

L’émotion ressentie est spéciale à expliquer.

Les gens qui me connaissent bien comprendrons mon inconfort à me déstabiliser de la sorte.

Partir vers l’inconnu avec un outil motorisé … est difficile pour moi

Nous roulons vers Santo Apolonio où nous prenons le métro vers d’autres secteurs de la ville.

Nous prenons un funiculaire et aboutissons dans un parc d’où la vue est magnifique et où nous nous assoyons pour une sangria.

Notre choix pas trop judicieux du 2 litres nous permet de rencontrer 2 tablées de clients.

Les amis de la deuxième tablée sont au Portugal pour marcher. Ils ne sont pas en couple.

Lui est un français et elle une française aussi, mais née au Québec. Ils se sont rencontrés sur le camina norde de l’Espagne il y a quelques années et marchent ensemble 1 mois chaque année. Ils sont en route vers Porto d’où ils marcheront vers St Jacques de compostel.

L’épouse du français qui marche est restée à la maison et il l’appelle deux fois par jour, et il marche 1 mois avec la veuve, une ancienne titulaire du primaire à Québec.

Elle est dans la soixantaine et habite maintenant Tours en France. Ils dorment dans les auberges de jeunesse haha

Nous repartons de ce parc vers le Jardin Botanique.

On ne fait pas 200 mètres qu’on s’arrête déjà pour casser la croute :

Fromage de chèvre et piments grillés seront notre choix.

Nous trouvons un chemin pas très direct vers le terminus de Campo de Ourique d’où nous prenons le tram 28. le chemin qu’il emprunte est inaccessible en bus. Nous passons 1 heure et 1/4 dans le tram pour aller à l’autre bout du trajet, au terminus.

Pour rentrer à l’appart, il nous restera à prendre un autre tram et débarquer tout en haut de la colline dans Alfama. Une descente pittoresque, à pied, par des escaliers et des ruelles nous mènera à notre logement.

Une douche et un apéro plus tard et nous voilà repartis pour le resto. Nous nous attablons à 21:00. Nous sommes à ce resto pour le Fado principalement. Ce style de musique me rappelle un peu la musique de Zorba le grec.

La première chanteuse ressemble à Nana Mouskouri dans le style et la voix aussi.

J’adore le rythme. Elle nous plonge dans la mélancolie pour les deux premières chansons.

Claude et moi on tripe… j’avoue moi un ti peu plussss

On traduit les mots de ce qu’on en comprend.

C’est très drôle d’imaginer les mots de la chanson portugaise qu’on entend.

Je suis bien émotive en entendant tous ces sons, je pense à papa qui aurait aimé.

Malheureusement, la nourriture est en deça de nos attentes

La brochette de viande est trop cuite et la morue grillée est pleine d’arêtes…

Le resto est similaire à une casa grecque de chez nous.

La musique est bonne mais l’offre un peu commerciale.

Il y a d’ailleurs 3 groupes de 12-14 personnes!

Une petite ballade dans Alfama avant de rentrer. Demain nous allons à Sintra.