Les Iles de la Madeleine #7 : Une escapade à La Salicorne

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Samedi 19 juin

Nous avons pris le forfait qui inclut le petit déjeuner, alors on y va. En temps normal on aurait déjeuner plus léger, mais bon.

Nous faisons ensuite une balade de vélo autour de La Salicorne.

En cherchant l’entrée vers l’Ile Boudreau, on rencontre une résidente du coin.

Nous piquons une jasette avec cette fille de 34 ans qui marche avec ses deux enfants et leur chat. Elle vient des Iles.

Elle est une ancienne infirmière qui s’occupe maintenant de ses enfants. Elle raconte que son mari est pêcheur et il a un tout beau bateau tout neuf avec son bel accent des Iles. Elle mentionne aussi que l’hiver, alors que les autres pêcheurs sont au chômage, le sien travaille à la shop à bateau de Grosse-Ile.

On profite de cet après-midi pour se reposer. Nous allons au souper-conférence de Mario Cyr plongeur-caméraman. L’histoire de cet homme de 62 ans qui en a l’air de 42 est incroyable. Si vous avez la chance de le voir ou de l’écouter, ça vaut le détour. Un homme qui s’est forgé une carrière au fil du temps, qui a eu la chance de rencontrer les bonnes personnes et de se trouver au bon endroit au bon moment. Un gars qui aime son métier et qui le pratique toujours.

En plus la nourriture était très bonne, que demandé de mieux pour cette soirée à Grande-Entrée.

Un commentaire spécifique sur le forfait de La Salicorne : pour nous (en camping) ça ne valait pas la peine. On a payé pour des activités qu’on n’a pas faites. Les activités proposées sont surtout pour des gens sans véhicule.

Durant notre séjour, il y a eu l’excursion à l’Ile Boudreau (on l’a faite en vélo électrique par nous-même), l’excursion au port de Grosse-Ile (on l’a fait en retournant), l’excursion / randonnée au Parc de la Pointe-de-l’Est, on l’a aussi faite au retour, et un feu de camp proposé où nous avons plutôt opté de regarder les Canadiens l’emporter en supplémentaire. Bref nous n’avons fait aucune activité et en plus les canots ne sortaient pas car il y avait trop de vent.

Dimanche 20 juin

C’est la fête des Pères.

Le brunch de La Salicorne nous rempli la panse, une belle grosse assiette copieuse.

Nous devons bouger pour digérer. Trois petites rando du matin pour un total de 5km. Une première randonnée sur le site de La Salicorne, une autre au chemin Bassin Est sur le sable (assez ardu d’y marcher) et l’autre dans le secteur de l’Échouerie du Parc de la Pointe-de-l’Est.

Nous faisons un arrêt à la boulangetie de Grandma pour acheter quelques desserts et un pain de fesse.

Ce dernier s’avérera décevant et peu goûteux. Il manque de sel en fait, il est drabe. J’aime mieux le mien. Le gâteau carottes, les autres friandises achetées (carré guimauve et arachides et carré aux dattes) sont toutefois délicieuses.

Un peu plus loin, on arrête de nouveau au port de Grosse-Ile pour aller déguster une guedille au homard. Elle est très bonne et pleine de gros morceaux dodus.

Nous sommes de retour au camping de Gros-Cap au site 47. La vue est toujours aussi belle. Nous sommes en face de Marie Couture une ancienne camarade de classe en Activité physique. Je savais qu’elle y serait car ça fait 7 ans que je l’ai retrouvée sur facebook. Elle connait bien Pierre-Luc le fils de Claude. Ils ont coaché ensemble sur l’équipe nationale de ski alpin. Elle est ici pendant 3 semaines à faire du kite surf avec son fils et son mari. Elle aime le spot car elle y revient tous les ans.

Lundi 21 juin

Une superbe journée s’annonce. 20-25 degrés, peu ou pas de vent.

Journée parfaite pour aller faire les grottes en kayak. Malheureusement tout le monde a eu la même idée. Il n’y a plus de place.

On réserve pour y aller vendredi après-midi.

On espère que les vents seront favorables à la sortie.

Nous avons aussi réservé jeudi pour la sortie en bateau pour voir le site de culture des huitres.

Changement de plans. On part en VR vers La Grave. On fait une petite balade en vélo et on dine au Café de la Grave. C’était notre première visite et avons adoré ce que nous avons mangé: un ceviche de pétoncles et des pâtes carbonara aux pétoncles fumés. Un pure délice.

On fouine dans les petites boutiques et on s’achète un petit souvenir de voyage, puis on revient au camping.

On sent que les touristes arrivent.

Allégorie des métros des Iles

Il y a de plus en plus de monde dans les rues.

Ça veut tout dire

À La Grave, on entend parler deux dames qui sont craintives du nombre de touristes attendus. Comme on avait entendu aussi, c’est l’eau potable qui pourrait être le plus gros problème.

Ainsi, le 28 février 2019, MYRIAM GAUTHIER écrivait dans Le Soleil:

L’érosion des berges qui menace les Îles-de-la-Madeleine n’est pas le seul impact des changements climatiques auquel devront faire face les Madelinots : les ressources en eau potable sont également appelées à diminuer.

….

En l’absence de rivières et de lacs sur la douzaine d’îles que compte l’archipel, la seule alimentation en eau potable possible pour la population et les nombreux touristes qui visitent les Îles-de-la-Madeleine passe par les nappes d’eau souterraines, alimentées par les précipitations reçues.

« En dessous de la nappe d’eau potable, il y a de l’eau salée, donc plus le niveau de la mer va monter, plus cette interface – la limite entre l’eau salée et l’eau douce –, va monter […]. Si l’interface entre les deux eaux monte, évidemment, on a de moins en moins d’eau douce. »

Aussi je laisse ici le lien vers un reportage de l’émission Découverte de Radio-Canada diffusé en septembre 2019 et qui dure environ 12 minutes et qui parle de la situation de l’eau potable aux Iles.

https://ici.radio-canada.ca/tele/decouverte/site/segments/reportage/128840/aquifere

On termine la journée au soleil radieux autour de notre VR. On mangera pas trop pour le souper après ce diner au resto.

Une petite soirée tranquille qui se dessine.

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