Une virée de camping à la Sepaq des Voltigeurs – Séjour un peu bizarre et différent

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Jour 1)

Lundi on arrive sur le coup de 15:00 alors on demeure dans le camping, on s’installe et on joue aux cartes.

On mangera du saumon ce soir.

Je me mets à la préparation du souper

J’échappe un plein bol de patates en dés toutes bien huilées et assaisonnées dans les escaliers d’entrée du VR. Je crie et Claude viens m’aider ou plutôt ramasse pour moi car je suis encore sous le choc. C’était bien huileux…ouach. Par chance, il me reste deux patates alors je recommence.

Après le souper, on jase avec nos voisins du soir, des gens de la Colombie-Britannique qui ont vendu leur maison pendant le boom immobilier et qui ont racheté à Shediac pour s’y installer en permanence. Ils traversent le pays d’ouest en est et rejoindront leur nouvelle maison dans quelques jours. Ils ont acheté leur nouvelle demeure par video faut le faire!

Jour 2)

On part se balader en vélo.

Une journée très agréable autour de Drummond. On essaye le nouveau mulkky au retour.

Un feu de camp nous tiendra compagnie tout l’après-midi et jusqu’en soirée.

Nous mangerons du spaghetti que Claude nous prépare.

Comme je suis ultra gaffeuse, au moment de faire la vaisselle, j’échappe pratiquement toute l’eau de cuisson des pâtes dans l’escalier, le même qui était huileux hier. Et ce n’est pas fini…je réussirai à renverser le scotch de Claude sur le plancher avant de terminer la soirée. Bon bon bon je me couche avant de faire plus de gaffes! Demain devrait être une meilleure journée…ou pas!

Jour 3)

Journée de vélo. On s’attaque à notre record. On prend le circuit riverain qui est superbe. Le premier bout nous mène à travers un secteur huppé de Drummond et nous prenons un traversier pour nous diriger sur l’autre rive de la Saint-François. Drummondville est une belle ville de grosseur idéale dans mon esprit.

Nous roulons ensuite jusqu’à la plage publique où nous prenons notre pique-nique. Plein de petites familles ont le bonheur de s’y baigner.

Le temps est radieux, le soleil bien présent. Et il doit bien faire 25 degrés.

Nous poursuivons vers le centre-ville et sommes freinés par le train. Il bloque quelques artères du centre-ville.

Une jeune fille a voulu en finir avec la vie, mais le train a réussi à stopper avant et la police est sur place.

Nous modifions un peu l’itinéraire et repartons vers Ste-Majorique.

On veut aller voir le parc du Sanctuaire.

On y est presque lorsque je décide de la tournure différente de la fin de journée. Je fouille de mon vélo.

Je n’allais pourtant pas vite, mais le changement de direction pour entrer au parc a coïncider avec le changement de l’asphalte à la poussière de roches. La roue avant est partie à droite et moi je n’ai pas voulu y aller avec elle.

J’ai plutôt choisi de me précipiter à gauche.

Je me revois dans les airs l’espace d’une seconde, je savais ce qui s’en venait. Et puis la garnotte et la poussière de roche ont arrêté ma chute sur le champ. Étendue de tout long long, à plat ventre.

Tout ce que j’ai trouvé à dire c’est: « je suis correcte! » « mais pas tant! », maudit qu’on est orgueilleux dans ce temps-là! Les os sont intacts, mais les paumes de mains ont pris le coups. Le temps de me ressaisir, Claude avait déjà trouvé du secours à quelques pas, il fallait toutefois que je m’y rende à pied. J’ai regardé rapidement mes mains et j’ai vu et noté l’ampleur de la coupure à la main gauche. Je ne sais pas comment j’ai pu occasionné une coupure aussi profonde à si basse vitesse.

Je me suis couchée sur le dos sur le côté de la route. J’ai eu une chute de pression.

Claude m’a ensuite escortée jusqu’à la cabane où la préposée m’a mis des gazes afin de poursuivre ma route. Ces premiers soins ont permis la suite. Sans ce secours primaire c’eut été autre chose.

On a évalué les différents scénarios possibles (taxis, Olivier, VR que Claude va chercher, ambulance, etc.) et celui retenu fut de continuer le vélo jusqu’à l’hôpital. Nous avions 11 kilomètres à faire.

Partie sur l’adrénaline en tenant pratiquement juste la poignée de droite (je me mettais encore à risque j’imagine), dès que je me suis assise au triage de l’urgence les nerfs ont lâché. J’ai versé des larmes pendant plusieurs minutes. J’ai vu ce qui s’en venait aussi.

Arrivée à 16:30 à l’urgence et classée P4 (loin sur l’échelle de 1 à 5) le temps d’attente initial était de minimum 4 heures.

La douleur n’était pas intense et le temps a passé très vite. J’ai été appelée à 22:00 (5 1/2 heures après mon arrivée). La main droite est comme je pensais, pleine de roches et à gratter. La docteur m’a mis un produit gelant la surface et Claude a frotté sous l’eau avec une brosse de chirurgien. Il y a encore des petites roches et je devrai faire tremper la main et appliquer des lotions pour quelques jours.

La main gauche c’est une autre histoire. Je savais l’entaille profonde et j’avais bien raison. Après voir piquer pour geler la main, la doc a évalué sommairement que le muscle avait été sectionné. Le pouce, on ne badine pas avec ça. Elle a donc choisi de me mettre un pansement humide et reporter la réparation au lendemain 13:30 alors que je verrai l’orthopédiste.

Nous avons quitté l’urgence à 23:45. Un petit 7 1/2 heures passé à l’hôpital. Pendant mon attente, Claude est allé au camping en vélo il a finalement fait 48 kilomètres et moi j’avais fait 42.6… mon marathon! Il est revenu avec HeRVé chercher mon vélo et attendre avec moi.

Il a pu se faire à souper et revenir me porter un petit gin tonic en pleine salle d’attente.

Ça c’est du service mon ami!

Jour 4)

J’ai eu une bonne nuit.

Pas trop de douleur.

Nous recevons de la belle visite ce matin. Nous passerons la journée avec la gang d’Oli. Nous ferons des jeux autour du camping que nous avons jusqu’à 15:00.

Papi Claude est aux anges!

Papi m’a laisser à’hôpital à 13:00 et est parti magasiner avec Louis-Félix pour sa fête.

À 14:15 je n’ai toujours pas été vue par l’orthopédiste (le RV était à 13:30).

Pendant ce temps, Claude ferme le campement et retournera chez Oli pour notre dernière soirée.

Je suis entrée voir l’orthopédiste vers 14:30. L’infirmière de service a été géniale.

Le doc n’était pas très content que l’urgentologue de la veille aie reporté à aujourd’hui les points de suture. Non seulement l’orthopédiste ne fera pas de points au muscle, mais l’urgentologue n’avait pas fait de radiographie s’assurant de l’absence de corps étranger.

Après les radios, et les foutues piqûres pour geler la main qui font vivre le martyre, il a suturé.

Un beau pansement plus tard et hop vers la maison d’Olivier à 15:10. Claude me ramasse. Il me restera des pansements à changer aux deux jours et des points à enlever le 9 août.

On attaque maintenant la main gauche à la maison. Nettoyage, onguent et pansement.

Ce soir nous mangerons de la bonne pizza maison et demain nous retournons à la maison.

Une vacance dont je me souviendrai longtemps…

One Reply to “Une virée de camping à la Sepaq des Voltigeurs – Séjour un peu bizarre et différent”

  1. Salut les campeurs ! 👩💜⛺ Ouf ! quelle semaine de merde !!!! Des fois, on dirait que tout va mal et on sait pas pourquoi 😬 Merci pour les infos et les photos, je suis contente d’avoir ce lien avec vous autres lorsque vous voyagez GROS GROS MERCI 💜👩 et petits bizous xxxxx Prompt rétablissement Cat. Lise xxxxxxx

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