Le blog de Katie Marceau

Le 11 juin, nous avions réservé une excursion à l’Ile d’Entrée. À ce temps-ci de la saison, les excursions se font en Zodiak. Si nous attendons une semaine, on pourra la faire aussi en bateau. Le Zodiak est un petit bateau à fond rigide avec des flotteurs tout autour et qui peut contenir 12 passagers environ. L’excursion permet de se rendre à l’Ile d’Entrée (30 minutes), d’en faire le tour avec explication de notre Capitaine Michel (45 minutes), de descendre sur l’Ile pour s’y balader pendant 2 ½ heures et de reprendre le bateau pour revenir.

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Ça brasse sûrement plus en zodiak qu’en bateau, mais c’est tellement plus intéressant de faire le tour de l’Ile par l’eau. Claude et moi sommes assis à l’arrière du zodiak, les deux seules places qui font face vers l’avant et qui ont un dossier. L’aller est plutôt calme et je crois comprendre que le vent aidant nous empêche d’être tous mouillés.

Plusieurs oiseaux nicheurs (pingouins, guillemots marmettes, fous de Bassan, goélands argentés, mouettes) se trouvent tout autour de la partie nord de l’Ile qui est plutôt une falaise qui rappelle l’Écosse. La couleur rougeâtre plein d’oxyde de fer est similaire à celle trouvée dans les autres Iles de l’Archipel. Il y a une soixantaine d’habitants sur cette Ile qui est la seule non reliée aux autres. Une école s’y trouve et anciennement elle regroupait une seule classe de la première à la sixième année. Elle est fermée maintenant. Il n’y a plus d’enfants sur l’Ile. La population est vieillissante.

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Nous marchons jusqu’au sommet de Big Hill, ce qui nous donne un dénivelé de 174 mètres. C’est tout un accomplissement pour Claude et moi. La vue sur Big Hill est à couper le souffle, et le vent à écorner les bœufs. Aucun arbre, que du foin court. Une clôture électrifiée sépare l’Ile en deux. Pour aller sur Big Hill il faut l’enjamber et c’est sur des escaliers bâtis pour cet occasion que nous le faisons.

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Cela nous prend environ 1 heure et quart à l’aller depuis le port mais vraiment pas tant pour le retour qui est tellement plus facile. Nous coupons en ligne droite vers le port au pied de Big Bill. On aura marché un 6.25 kilomètres.

Le retour en zodiak n’est pas comme à l’aller. Claude et moi sommes encore aux mêmes sièges et c’est moi qui suis la personne la plus en vue pour recevoir les vagues. Le vent arrive de la gauche et dans le premier 5 minutes je suis trempée de bord en bord. J’en ris, tellement c’est drôle. Je suis bien habillée et je n’ai pas froid, mais tellement mouillée…On dirait que je suis dans la Pitoune de la Ronde…Chaque vague me mouille davantage…

À l’arrivée au port de Cap-aux-Meules, 30 minutes plus tard, taxi Eddy est fidèle au poste. Il nous attend pour nous ramener au camping. Je dégoutte…Eddy et Guylaine ont planifié nous recevoir pour le souper. On aura assez de temps pour se changer se sécher et se doucher.

Gabrielle vient nous saluer avec son amie Aimée. Gab repart déjà le lendemain. Un court séjour qu’elle fait qui lui aura fait du bien, mais qui lui donne le goût de revenir. Nous reverrons Aimée dans quelques jours quand nous irons à la Salicorne. Elle y travaille comme serveuse au restaurant de l’Auberge.

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Nous allons ensuite au site de Eddy et Guylaine. Il nous a concocté un beau petit souper avec un bifteck style Tomahawk. Il faut absolument qu’on essaye ça en retournant à la maison. C’est vraiment délicieux.

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Leur site est positionné pour voir le lever et le coucher du soleil. La soirée est simplement magnifique. Le vent est tombé. Le soleil nous fait encore une révérence digne d’une carte postale.

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Le samedi 12 juin, comme nous avions marché beaucoup hier, nous avons décidé de ne faire qu’une petite randonnée de vélo. On part en début d’après-midi vers Havre-aux-Maisons. La balade avec les vélos électrique est super. On fera 31 kilomètres en tout. On passe devant la Pizzeria de la Pointe (c’est fermé et on y reviendra, il faut essayer la pizza aux fruits de mer), on continue vers Le Vieux Couvent (on réserve pour demain soir). On arrête à la fromagerie Pied de Vent pour y ramasser un Jeune Cœur (coulant à l’extrême) et un Pied-de-Vent. Un peu plus loin on va au Fumoir d’Antan et on y ramasse des jerkys de bœufs et de porc.

Notre dernier pit stop avant de rentrer sera au Phare de Julie Snyder. C’est le phare du Cap Alright. Cet endroit est bien joli. Nous y étions venus en gang en 2018. Au retour, on s’aperçoit rapidement que le vent était de dos. On avait oublié de noter…C’est là qu’on voit que les vélos électriques sont essentiels pour nous. Les côtes ne se monteraient pas en vélo régulier. On fait un arrêt à l’épicerie Boudreau et juste avant de repartir une dame, en vélo électrique aussi, tombe à la renverse sous son vélo. On l’aide à se redresser et à remettre sa chaîne qui est déraillée. Une madelinienne pleine de vie qui ne s’en fait pas avec grand-chose et qui nous dit qu’elle s’est acheté ce vélo qu’elle adore. Il faut l’apprivoiser comme un cheval par contre selon elle. Elle avise qu’elle en est à sa cinquième fouille.

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Le reste de la journée se passera au camping. Je nous ai fait une foccacia qui peine à cuire dans ce four convection d’HeRVé. Ce n’est pas comme à la maison, mais c’est mangeable.

Claude en profite pour nettoyer nos beaux vélos qui étaient poussiéreux principalement dû à l’air salin et sablonneux qui vient du large.