Partir à l’aventure en VR août-septembre 2023- Blog 2- Lac Edouard-La Bostonnais -La Tuque-Casey (J 3-4-5-6)

0 Comments


J 3 La Tuque

Balade autour de La Tuque en attendant Valérie

Diner à Lac-Édouard, proche de l’ancien sanatorium fermé en 1980.

Marche de 1.7 km vers la plage municipale sur le chemin accessible aux usagers de la plage. Ce chemin passe à travers la propriété achetée par un certain Simon Parent afin d’en faire une ferme boréale.

On y voit des tours colorées et on apprendra plus tard que ce sont des nichoirs pour les martinets ramoneurs. Installés à cet endroit depuis au moins les années 1980. On en voit 4 mais il y en aurait au moins 5 selon une dame au magasin du village.

La commis du magasin, Victoire, une parisienne installée dans la région depuis 2018 (3 ans au Triton et depuis 2022 à Lac-Édouard) nous parle de ce village avec enthousiasme.

Nous visitons le deuxième étage du magasin qui abrite un musée intéressant sur l’histoire du village et des environs.

Nous avons tenté, en vain, de visiter la boutique et de rencontrer Lorraine Hallé qui opère de sa maison son entreprise sur les champignons. Elle fait aussi des bijoux. Son entreprise, Les Champignons du Lac-Édouard a aussi un site internet (champignonslacedouard.com) et une page facebook.

À défaut de la rencontrer, on a acheté un de ses produits au magasin général, des bolets forestiers séchés.

On redescend de Lac-Édouard et on se campe à la halte routière du Parc Ducharme. Quel bel endroit pour s’arrêter. Il y a tout ce dont on a besoin, tables à pique-nique, toilettes, pit à feu.

La soirée a été agréable autour du feu à regarder les étoiles (j’ai même vu une étoile filante) et jaser calmement! avec nos voisins. Un groupe de 6 personnes qui dormaient aussi à cet endroit et qui avait fait du 4-roues dans la région. On a passé du temps avec eux autour du feu.

Les discussions avaient commencé doucement, un peu de chanson et d’harmonica, etc. Je pense bien que le vin a dû couler fort pendant leur souper, car…

Soudain, venue de nul part, Myriam (le nom a été changé pour éviter l’identification) s’enflamme. « Tabernacle de câlisse ils m’ont volé ma vie! » Myriam, c’est la personne qui avait trop bu, c’est une belle fille qui nous a montré son côté engagé pour tout dire. Les discussions ont commencé autour de la vaccination. Myriam n’est pas vaccinée, elle en voulait à Legault et Trudeau et tous les gouvernements du monde de l’avoir empêché pendant 3 ans de faire son changement d’huile (car elle n’était pas vaccinée). Elle a pris sa retraite de policière à 52 ans – forcée ou pas l’histoire ne le dit pas ( un peu plus tôt que prévue) mais elle raconte qu’elle ne voulait pas avoir à dire à un père de ne pas voir son fils durant la pandémie.

Comme policière, elle a été impliquée dans les évènements de Mom Boucher. Elle a aussi protégé les participants lors du sommet des Amériques et elle est restée marquée au point où elle est maintenant partie prenante de toute manifestation qui ont trait avec les complotistes!

Elle a participé aux manifestations qui ont paralysé Ottawa à l’hiver 2022. Et elle est sûre qu’un homme est mort sous les sabots d’un cheval et qu’ILS le cachent. Qui ça ils? Demande-t’on? Tout ceux qui veulent que ce soit une seule façon de faire à travers le monde, les ONU, OMS de ce monde etc… dit-elle. Elle a une opinion sur tout et laissez-moi vous dire que ce n’est pas nécessairement celle que Claude et moi partageons.

De temps à autre elle écoutait nos arguments mais d’autres fois elle s’emportait. Ce fut une soirée vraiment mémorable toutefois. Seulement dommage qu’elle aie trop bu pour entendre calmement ses arguments qui font peut-être plus de sens à jeun! On ne le saura jamais.

J4- La Tuque en vélo

On prend notre temps au réveil et on visite le site de parc Ducharme où il y a pas moins de 41 affiches qui expliquent différents oiseaux. On voit quelques spécimen grandeur boostée aux stéroïdes en bois.

On va ensuite au camping LaTuque. On installe heRVé et on part faire une randonnée de 22 kilomètre dans La Tuque.

Retour au campement pour une partie de crib, un bon souper de hamburger qu’on avait hâte de manger et un peu de relaxation autour du feu.

J5- De La Tuque à Casey

Nous partons à 12:30 car on nous avait dit que les camion de bois doivent cessé de circuler le vendredi midi.

Ma peur d’en rencontrer sur le chemin forestier, ainsi que le fait qu’on n’a pas de CB nous a poussé à choisir d’aller vendredi vers Casey. On est allé au Canadian Tire pour acheter un CB, mais le coût exorbitant de 170$ +115$ pour l’antenne alors qu’on en aurait besoin une seule fois dans notre vie nous font revirer de bord. Nous avons donc décidé autrement.

Le CB est suggéré et sûrement essentiel les jours de semaine pour les gros camions. Comme on est en période de week-end, on ose y aller sans CB. Il semble que le CB soit aussi essentiel lorsque le traffic est limité car s’il arrivait un pépin, il faut attendre le passage de véhicule pour se faire aider. De plus il doit être important pour aviser les gros camions de notre présence sur leur route.

Ce week-end il y a 3 rassemblements de gens qui doivent emprunter cette route.

Les autochtones se regroupent à Wométaci, les propriétaires de 4 roues à Parent et les amants de l’aviation à Casey.

Nous allons au rassemblement des pilotes de petits avions.

La route est plus belle que je ne le croyais au moins pour les 100 premiers kilomètres. La route 25 est entretenue par le ministère des transports et ils la grattent et nivèlent deux fois semaine.

Il fait soleil ce qui augmente la visibilité. La route est très large sauf aux ponts qui sont une voie simple. Il faut réduire à 30km/heure à leur approche et passer quand c’est notre tour.

Il n’a pas plu depuis quelques jours et aucune espérance de pluie d’ici une semaine.

Notre voyage sera donc plus agréable et facile.

On roule à 80km/heure la majeure partie du trajet (limite 70) et on se fait dépasser de façon constante par les véhicules qui s’engorgent derrière nous.

Rendus à Wométaci, on bifurque vers l’est et on tombe sur une route moins belle, en gravier et mal entretenue.

Elle nous mène vers Casey. On roule à 30-50 km/heure. On passe dans le village de Casey, trop petit pour appeler ça un village. Aucune électricité ici. Tout le monde a des panneaux solaires.

On se rend au site de l’aéroport, nommé CSQ4 où a lieu le Aeroventure 2023.

Coup de coeur instantané.

Plusieurs campeurs sont déjà arrivés, installés un peu partout aux abords de la piste et dans le sable. Quelques-uns sont en groupes et font des feux.

On stationne heRVé au bord de la piste, dans le sable. Les avions arrivent et partent au gré du vent. On est au coeur de la piste.

On se balade sur les lieux pour aller voir le site.

Il y a une offre de bouffe intéressante. On rencontre deux madames qui sont venues en avion. Leur kiosque, Apex, parle des avions qu’elles vendent.

Elles sont surprises de trouver un camping rudimentaire! Elles seront logées en tente alors qu’elles pensaient avoir accès à du glamping!

Pas de débarbouillette même pas d’eau pour se laver!!!! Je leur donne 3 débarbouillettes pour leur week-end. On leur offre aussi la douche (elles en sont ravis) et elles viendront la prendre demain matin à 8:00.

Ce soir ce sera le party, musique danse etc.

Il y aura observation des étoiles avec interprétation mais nous n’y allons pas.

J6- Retour de Casey à La Tuque

Nous avons tenté en vain de regarder les étoiles mais la lune était trop présente pour le permettre, dommage car c’est probablement le plus reculé dans le bois que nous sommes allés. Les pollutions lumineuses des villes sont bien loin.

Nous attendions nos madames pour le douche à 8:00. Mais c’est vers 9:00 qu’elles se pointent. Anna Pangrazzi, 64 ans, est propriétaire de Apex, une compagnie/agent qui vend des petits avions. Elle en profite pour se laver le visage et les mains. Elle est la mentor de Madison Coutu Furgala. Cette dernière était agent de bord, devenue pilote sous le mentorat d’Anna. Elle a ensuite passé beaucoup de temps à quêter un emploi à Anna, qui a éventuellement accepté. Ça fait maintenant quelques années qu’elles travaillent ensemble à vendre des avions. Bientôt Anna permettra à Madison de devenir actionnaire de l’entreprise.

Elles pilotent toutes les deux.

Le mari de Madison est aussi pilote mais sur des gros jets.

Elles encourageaient Claude à devenir pilote. Cela prend 6 mois et 15,000$ environ.

Avant de partir on regarde les avions atterrir et décoler. On est vraiment dans les loges. On a vu des bi-places, des quatre-places, des hydravions.

Apparemment que cet après-midi il aurait dû y avoir des F-18, mais que par manque d’effectifs ils n’y seront pas. On les aurait manquer de toute façon.

On repart vers La Tuque vers 9:30. Le stress est disparu, je connais la route.

C’est donc vraiment sans stress que je fais la route du retour. On a donné rendez-vous à Valérie à 12:00 au camping. Nous devrions y être vers 12:15.

Tout se passe très bien jusqu’à ce qu’un bruit soudain, un genre d’explosion se produise. Je n’ai pas vu sur la route, Claude mentionne avoir essayer d’éviter quelque chose sur la route. Il ne sait pas c’est quoi. Je n’ai pas vu non plus. Vous connaissez les OVNI ces objets volants non-identifiés. Alors nous on a vu ou senti un OTNI (terrestre), un OSNI (soudain), un OCNI (crevant) ou un OONI (Ooooostie d’object!!!). Car nous arrêtons et validons les dégâts. L’OONI a crevé le pneu arrière extérieur droit. Par chance nous avons encore le pneu arrière intérieur, car nous sommes à 50 kilomètres de La Tuque. On décide de s’y rendre mais en roulant plus lentement et en surveillant la pression des pneus dans le tableau de bord.

On n’a pas de CB (hihi) et aucun réseau cellulaire n’entre ici.

Lorsqu’on arrive et qu’on est en mesure de communiquer on se rend compte rapidement que tout est fermé pour le week-end de la Fête du Travail.

On doit attendre jusqu’à mardi matin.

On restera tranquille au camping alors.

Valérie et Hanzen arrivent quelques minutes après nous.

Nous partons ensemble voir La Tuque. On les emmène voir le parc des Chutes du Petit Bostonnais et prendre une petite marche ou quelques marches disons…. Plus de 300 marches à monter et descendre.

Un souper spaghetti et les guimauves autour du feu sont les normes de camping.

Laisser un commentaire