Costa rica 2023 premier bloc (jours 1-2-3-4)

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Un voyage au Costa Rica ça comporte sûrement son lot de surprises et de premières… On en aura beaucoup dès les premiers jours et ce bien malgré que nous soyons tous au delà de la soixantaine. Je voyage avec Claude, ma soeur Joanne et son chum Cristian. Ces premières fois se traduiront peut-être en péripéties, allez savoir. Assurément, elles se transformeront en souvenirs, engrangés pour l’éternité.

Jour 1 L’arrivée

Le vol avec Air Transat se passe très bien et nous allons au comptoir Budget pour récupérer l’auto louée pour la période.

Il n’y a pas de 4×4 pour nous mais ils viendront en porter un le lendemain quand nous serons à 30kilomètres plus loin..

On ne voit plus les environs car la noirceur est arrivée avant nous.

On trouve toutefois facilement le logis. On y fait une visite-éclair et on va souper au Ginger avant de déposer nos bagages à la chambre.

Ce resto est genial, il offre des tapas de style thaïlandais et locaux. On se délecte avec 7 entrées pour 4. Ils en suggéraient 2 par personnes et on était bourrés!

Un arrêt au petit dépanneur-marché du village sous notre chambre par ailleurs, où on ramasse du café, de l’eau et du pain pour le petit déjeuner du lendemain.

Mésaventure du permis de Claude

En défaisant les bagages à la chambre, Claude ne trouve plus son permis de conduire. Il l’avait sorti pour Budget et remis dans sa poche.

Il peut donc se trouver à 3 endroits, chez Budget, au resto ou au dépanneur! Mais là on panique tous un peu. Claude et Joanne repartent fouiller la voiture et voir au resto et ne peuvent voir au dépanneur car il était fermé, et reviennent bredouilles.

On a texté le gars de Budget sans réponse. On retournera au resto demain car la galerie où on soupé a des ouvertures et il fera clair pour regarder au sol sous la galerie. Nous irons aussi au dépanneur à la clarté.

À notre réveil Joanne jubilait, elle s’était levée à 6:00, avait marché jusqu’au resto n’avait rien trouvé. Elle avait fait ouvrir le dépanneur avant l’heure! Le permis de Claude était tombé de ses poches au magasin. Une histoire qui finit bien et qui aurait bien mal commencé un voyage.

Jour2 Hermosa vers Tamarindo

Nous recevons notre 4×4 tel que prévu.

La route est tortueuse et s’appelle la « Monkey trail ». Elle porte ironiquement le numéro de route 911.

Le chemin est en bon état, mais une partie, chaotique, n’est praticable qu’en 4×4 et en pendant la saison sèche seulement. Ce qui est notre cas. Ce “chemin des singes” nous fait passer littéralement dans le lit de la rivière. Si nous étions arrivé à cet endroit sans y voir d’autres véhicules on aurait été un peu inquiets.

La route se divise.

Nous prenons à droite car on y voit des véhicules venants vers nous. Dès qu’on y entre le paysage est paniquant un ti peu. Ya pas juste le lit, ya la rivière aussi avec un peu de courant. On voit des véhicules venant vers nous alors on peut sûrement y aller, mais la panique prend sur le banc arrière et le chauffeur, patient et calme, fait un demi-tour à même la rivière.

On reprend finalement l’embranchement de gauche qui nous mène à la même rivière mais plus à gauche.

On roule doucement dans l’eau et on traverse. Ouf!

Direction Playa Danta où on se baigne sur une plage géniale où l’ombre est disponible aisément partout.

On repasse par Portrero direction Brasilito où nous dinons au resto Patagonia del Mar. la nourriture est tellement gouteuse. Joanne et moi on prend la salade de tataki de thon et des sushis, Christian prend un poke au thon et saumon et Claude une schnitzel napolitana une genre d’escalope de poulet panée avec sauce tomate et fromage servi comme une pizza.

Par la suite, nous allons vers le airbnb à Pinilla.

La place est difficile à trouver, mais on y arrivera éventuellement après différents essais et plusieurs discussions avec des gardes de sécurité de différentes communautés de résidences.

L’endroit est agréable, on a accès à la piscine de la communauté résidentielle clôturée. On voit et on entend les singes hurleurs.

Jour 3 tamarindo

On va à la plage de Tamarindo. On y passe la journée. On alterne entre la baignade, le séchage, la marche et encore la baignade. Vous savez sûrement ce qu’est une journée à la plage…

Nous dinons sur la terrasse du El Cheringuito, un petit resto et c’est encore délicieux.

En fin de journée nous revenons à l’auto, laissée près du kiosque où nous avons réservé l’excursion de tortues afin comprendre la nidification et le processus et den voir naturellement. Nous mangeons botre lunch avant d’y aller.

Le vendeur de tour nous offre de l’eau et du melon d’eau en attendant notre guide. On fait la route de 45 minutes pour aller à la plage Honda avec notre guide dans sa camionnette climatisée. Un drôle de chemin chaotique un peu comme le Monkey trail, mais sans eau dans la rivière qu’in traverse.

On est gâtés puisque nous voyons plusieurs grosses tortues vertes sortir de la mer pour aller vers le bois, au-delà de la plage. On voit un bébé tortue sortir de son nid, passer tout près d’un premier prédateur (un mini bernard l’ermite) et se diriger vers la mer. Le guide sait où regarder puisque la veille, une bonne quantité de bébés tortues y sont sortis. On ne peut pas utiliser de lumière blanche, mais le rouge est sans effet sur la tortue. Le guide allume sporadiquement sa lumière rouge afin de nous permettre de voir les tortues. Tout le processus se fait de nuit et préférablement sans lune pour limiter la lumière qui procure aux prédateurs un avantages qu’elles ne veulent pas qu’ils aient. Une nuit noir facilite et assure la survie. Le bébé réussit à rejoindre la mer. D’un pas lent et inégal au début, il prend son air d’aller et va rejoindre les autres prédateurs qui sont sur son chemin. Un bébé sur 1500 survivra jusqu’à l’âge adulte.

On a aussi le privilège de voir une maman tortue sortir de la mer, et préparer le trou qui servira de nid. Elle choisit l’emplacement sous les branches d’un arbre, mais loin des racines. À grands coups de pattes-nageoires, installée la tête vers la mer, elle dégage le sable et creuse pour s’enfoncer sous le niveau de la plage. Nous sommes derrière elle, à l’abri des rayons de la lune. On la voit tantôt travailler avec les pattes du devant, tantôt avec celles de derrière et pousser le sable au loin et s’enfoncer progressivement.

Quand elle est assez creuse, et qu’elle se sent en sécurité, elle commence la suite. Elle fait le trou final avec ses nageoires arrières qu’elle utilise comme des pelles. Elle creuse un tunnel vertical de la longueur de ses nageoires et ensuite elle excave le fond pour faire une chambre plus large que la colonne et y dépose ses oeufs.

C’est au bout d’environ 90 minutes de dur labeur que l’opération délicate commence. Elle laisse tomber les oeufs un à un au fond de ce trou. Nous la regardons depuis les loges et on quitte ensuite. Pour la laisser finir.

Nous sommes aux anges sur le retour à la maison.

Pour la tortue, la suite sera d’enterrer le trous après y avoir déposé environ 80 oeufs qui écloront environ 50 jours plus tard.

La maman tortue, regagnera la mer et ne regardera plus derrière. Les petits seront laissés à eux seuls pour la suite de leur potentielle vie.

Jour 4 Playa Conchal

Pour y arriver il faut passer a Brasilito et marcher 1.5 kilomètre sur le sable. Le sable est mou et difficile pour la marche.

On se trouve un beau spot à l’ombre. On se baigne, on observe quelques poissons.

On dine avec le beau lunch préparé par Christian. La plage est belle et l’eau calme. Au retour on va manger une pizza à Tamarindo.

Pour la suite des aventures revenez plus tard!

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